Croire en soi : un chemin semé d’embûches mais tellement gratifiant
Dès la fin de la primaire, j’étais catalogué comme cancre. La 1ère fois que ce mot était prononcé pour me définir. J’ai cru à cette étiquette pendant toutes mes années de collège, au point d’intégrer la classe des « nuls », la fameuse classe CPPN. J’étais persuadé d’être nul et de ne rien savoir. L’institution m’a dit que je n’étais pas fait pour les études et m’a envoyé en apprentissage.
Là encore, pendant trois ans, je pensais ne rien valoir. D’ailleurs, mon professeur de pratique me le rappelait chaque semaine avec un plaisir non dissimulé.
Résultat : j’ai réussi mon examen du CAP avec mention très bien … Mais non, je déconne, j’ai échoué bien sûr.
Cette défaite confirmait ma « nullité » et ma cancritude innée.
Puis, dans le monde du travail, tout a changé. J’ai rencontré des personnes qui ont cru en moi : un maître d’hôtel, un directeur, puis une autre personne encore. Ils m’ont aidé à grandir. Mais cette petite voix intérieure, celle du doute, était toujours là : « Tu ne mérites pas ce qui t’arrive. Tu es nul, abandonne. »
Cette croyance, ancrée par des adultes que je pensais sages et connaisseurs, m’a fait abandonner de nombreuses fois et passer à côté d’opportunités en or. Pourtant, une autre voix a fini par s’imposer : « Vas-y Guillermo, tu es le meilleur. » Elle est devenue de plus en plus forte, me permettant enfin d’entendre et de croire aux compliments que je recevais.
Aujourd’hui, j’ai toujours des doutes, mais je recommence. Je persévère parce que je crois en moi. Rien n’est acquis à vie. Rien n’est impossible à apprendre, à améliorer, à développer.
L’estime de soi, un muscle à entraîner
L’estime de soi ne tombe pas du ciel. C’est un travail quotidien, qui commence par apprendre à s’écouter et à se respecter. Chaque action positive, même minime, mérite d’être reconnue et célébrée. Et quand il faut se remettre en question, ce n’est pas pour se rabaisser, mais pour progresser.
Le syndrome de l’imposteur est cette sensation de ne pas mériter ses réussites, d’être un « faux » dans sa propre vie. Il s’appuie souvent sur nos peurs et nos blessures passées. Pour le combattre, il faut apprendre à identifier cette voix critique, à la questionner, et surtout à nourrir la voix de la confiance.
Mon conseil pour toi
Si tu te reconnais dans cette histoire, commence par noter toutes les petites victoires de ta journée. Cela peut être un compliment reçu, un objectif atteint, une tâche accomplie. Et à chaque fois, dis-toi simplement : « Je l’ai fait, je peux le faire. »
Si tu as envie d’aller plus loin, n’hésite pas à me contacter. Ensemble, nous pouvons travailler pour que ta voix intérieure devienne ta meilleure alliée.